Ainsi, fin décembre 2009, nous avions mis en lumière une hausse de 5 % pour l’année 2009, selon les estimations du Centre National de la Cinématographique (CNC). Un an auparavant, la croissance fut également très vigoureuse puisqu’elle a atteint 7 %. Et contrairement à ce que pensent les promoteurs de la loi Hadopi, ce n’est définitivement pas le durcissement de la législation qui a incité le public à revenir dans les salles.
Preuve en est, les estimations du CNC pour les six premiers mois de l’année 2006 ont montré une hausse de 18,5 % dans les entrées vendues, par rapport à la même période en 2005. À l’époque, plus de 103 millions de billets furent vendues durant cette période. Cet attrait pour les salles obscures met les ayants droit dans une position délicate. Comme faire croire que la loi anti-piratage a été efficace sur un secteur qui était déjà en bonne santé depuis quelques années ?
En tout cas, le premier trimestre de l’année 2010 a connu un bon démarrage. Selon Paule Gonzales, journaliste au service Médias du Figaro en charge de l’économie de l’audiovisuel et du cinéma, « la fréquentation des salles de cinéma est en hausse de 8% par rapport au 1er trimestre 2009, avec 59,5 millions d’entrées contre 54,9 millions l’année dernière à la même époque ».
Sans surprise, c’est bien évidemment le phénomène Avatar qui a été le principal moteur de cette dynamique, puisque le mois de janvier a enregistré la plus forte progression : + 12 %, selon Paule Gonzales qui rappelle que le film a été vu par 8,4 millions de personnes en janvier, pour un total de 14,6 millions depuis le début de son exploitation. Les deux autres mois ont également connu un bon rythme, puisque la fréquentation a augmenté de 10 % en février 2010 (par rapport au mois de février 2009) et le mois de mars a connu une hausse de 5 %.
Contrairement à l’industrie musicale qui est confrontée à des difficultés plus importantes, le cinéma peut jouer sur le plaisir de se rendre dans les salles obscures en famille ou avec des amis pour profiter d’une expérience unique.
D’ailleurs, l’industrie cinématographique peut profiter de cet avantage pour amener une véritable valeur ajoutée au film, en apportant un plus qui ne peut pas être reproduit autre part. C’est notamment la théorie de Francis Ford Coppola ou James Cameron, ce dernier estimant que l’innovation est la meilleure arme contre le piratage. Même si ce phénomène n’a visiblement aucune espèce d’influence sur la bonne santé du septième art.
Source : Numerama
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Comme quoi ils n’en ont jamais assez, il leur faut toujours plus d’argent!
Ils se plaignent alors qu’ils vendent des tickets à la pelle.
Le cinéma apporte et apportera toujours un plus qu’on ne peut pas retrouver chez soit.
Que ce soit l’écran géant ou le sons en dolby-je-ne-sais-quoi, manque plus que les bons films!