La PirateBox, nouveau calvaire de la Hadopi
La PirateBox ambitionne de faciliter les échanges dans un groupe d’amis. Comme un hotspot WiFi, la PirateBox permet de réceptionner et d’envoyer des fichiers sur l’appareil. Les échanges en vase clos n’ont pas fini de donner du fil à retordre à la Haute Autorité.
La Haute Autorité a beau avoir un budget officiel de 12 millions d’euros pour 2011, son champ d’action reste pour le moment limité aux seuls échanges peer-to-peer. Alors que la riposte graduée cherche malgré tout à enregistrer ses premiers succès en France, nombreux sont les internautes à s’être massivement portés sur de nouvelles formes de partage, hors des radars de la Hadopi.
Des services de téléchargement direct ont connu un véritable boom dans l’Hexagone, comme en témoigne l’audience française de MegaUpload. Mais le téléchargement direct n’est pas le seul cauchemar de la Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur Internet. Les échanges en vase clos sont aussi un autre phénomène sur lequel la Haute Autorité n’a aucune emprise. À l’image de la Pirate Box.
Sur son site, le blogueur Korben présente ce projet porté par David Darts, un professeur adjoint à la Steinhardt School of Culture, Education and Human Development, l’un des départements de l’université de New York. La Pirate Box est en réalité un appareil portatif disposant d’une connectivité WiFi. Ce hotspot improvisé permet aux personnes proches de mettre en ligne et de réceptionner des fichiers directement à travers la Pirate Box.
Le projet, placé sous licence Art Libre 1.3, peut être facilement mis en œuvre. Seules des notions d’anglais et de Linux sont requises pour créer sa Propre Pirate Box. Il faut également compter un peu plus de 72 euros (100 dollars) pour acquérir les composants matériels listés sur le guide écrit par David Darts.
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