Jiwa a trouvé un repreneur et espère rouvrir avant Noël
Le site de streaming Jiwa.fr avait été mis en liquidation judiciaire cet été. La société française Digiteka l’a repris et compte lancer des formules payantes.
« Chers Jiwers, nous avons le plaisir de vous annoncer que le site va rouvrir très prochainement ! En effet, le site a été repris et sera relancé dans les meilleurs délais. » C’est le message qui accueillent les internautes visitant le site de streaming Jiwa.fr, mis en liquidation judiciaire cet été.
Faute d’avoir trouvé un modèle économique viable, le site avait été mis en cessation de paiement. Mais il a trouvé un repreneur : Digiteka, société française spécialisée dans le développement de systèmes de distribution de contenus et de services sur le Web. Créée il y a quatre ans, Digiteka a acquis Jiwa.fr sur ses fonds propres.
Si le repreneur espère dans l’absolu relancer l’activité du site dans le courant du mois de novembre, il n’avance pas de date précise. Il table simplement sur un lancement « avant Noël », indique Charles Ganem, président de Digiteka. Quoi qu’il en soit, l’idée est de donner au site une « forme monétisable ». « Le modèle du gratuit sans publicités est impossible, précise Charles Ganem. Alors, il y aura de l’abonnement payant, sous différentes formules. »
Une version pour mobile
La charte graphique générale, le logo et les couleurs du site seront préservés. De même que la base utilisateurs de 400 000 inscrits, le million de playlists et les 80 000 artistes référencés. En revanche, Digiteka promet de profondes modifications dans la navigation et d’ajouter quelques fonctions. La société travaille aussi à une déclinaison mobile de Jiwa, mais elle ne sera pas disponible en même temps que la version pour ordinateur.
Pour son développement et pour son assise sur un marché déjà bien occupé par Deezer et par Spotify, Digiteka mise sur des partenariats avec des opérateurs télécoms, des fabricants de téléphones et des médias. « Il va nous falloir être ingénieux, sur ces partenariats comme sur le modèle économique », reconnaît Charles Ganem.
Source: 01net.com