Le 1er octobre 2011, le site de Streaming Lookiz qui recensé un bon nombre de Films, Series TV et Mangas a fermé ses portes. Nous ne connaissons pas les raisons qui ont poussées à cette fermeture, mais c’est un un géant du monde de l’underground qui nous quitte malheureusement. Voici le message que les administrateurs ont laissés quelques jours avant la fermeture :
]]>Chère communauté,
Depuis le lancement de Lookiz, nous nous efforçons de mettre à votre disposition un site de qualité.
C’est avec passion que nous l’avons créé, et espérons que c’est ainsi que vous le ressentez.
Malheureusement, diverses raisons nous poussent à mettre un terme au service que nous proposions.
C’est donc avec grand regret que nous vous annonçons la fermeture totale de Lookiz dans les prochains jours.
Il est difficile de vous exprimer notre déception. Ce n’est pas sans peine que nous avons pris cette décision.
Nous tenions à vous remercier, vous qui avez fait de Lookiz ce qu’il est aujourd’hui.
Merci à tous les membres, merci aux ajouteurs.
Nous remercions chaleureusement les validateurs. Nous savons la charge de travail que cela représentait, et vous en sommes profondément reconnaissants.Merci d’avoir vécu cette aventure avec nous…
Sincèrement,
B. et s.
LegendVPN est un service VPN crée par les fondateurs de Fast Debrid. Ce service vous proposera pour la somme de 5€/mois, une connexion VPN localisé dans 8 pays différents :
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Note générale : 17/20
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]]>Les spécialistes américains du droit d’auteur s’interrogent sur la force probante de la seule adresse IP d’un internaute pour prouver que la personne soupçonnée d’avoir téléchargé illégalement est bien la même que celle qui détient l’abonnement Internet. Pour rappel, aux Etats-Unis, les ayants droit ont mis en place des systèmes permettant d’obtenir l’adresse IP d’un internaute. Il est ensuite possible de trouver l’identité de cet internaute par une requête auprès du FAI de l’abonné.
Par principe, l’adresse IP n’identifie pas un internaute mais un poste. Il est donc difficile d’affirmer juridiquement qu’un utilisateur est bien l’auteur d’un téléchargement. La situation est d’autant plus complexe lorsqu’un foyer possède un abonnement et que plusieurs personnes utilisent le même ordinateur.
Brett Gibbs, l’avocat de Steele Hansmeier (société spécialisée dans « l’éradication du piratage numérique » selon son propre site) vient de demander à une Cour fédérale de Californie de lui permettre de recueillir certaines informations précises. L’avocat cherche en effet à savoir si d’autres personnes ont eu accès au réseau de cet internaute. Si cette hypothèse est avérée, cela signifie que l’internaute accusé pourrait ne pas être l’auteur du téléchargement illégal…
Comme le souligne Ars Technica, le juge Grewal a semblé étonné de la demande de l’avocat d’obtenir de plus amples informations sur cet internaute. En effet, l’avocat souhaiterait savoir combien d’appareils différents ont été en mesure de se connecter sur le réseau de la personne visée. Le juge et l’avocat sont donc restés perplexes car aucun des deux n’a une idée du nombre d’appareils ainsi que des identités de leurs utilisateurs.
En France, l’Hadopi sanctionne non pas le téléchargement mais le défaut de sécurisation d’une ligne Internet. Concrètement, cela signifie que l’auteur d’un téléchargement peut-être reconnu coupable d’avoir fait preuve de négligence caractérisée. De même, l’Hadopi impose une gestion en bon père de famille de l’utilisation de la connexion. Enfin à la différence des Etats-Unis, en France, la haute autorité vise le titulaire de la ligne Internet. Ce dernier est donc a priori le seul à devoir répondre lors de l’envoi des avertissements successifs.
Source : Clubic
]]>C’est davantage une confirmation qu’une révélation. Mais elle montre à quel point la loi Hadopi qui s’attaque uniquement au P2P pourrait être très préjudiciable pour les fournisseurs d’accès, s’ils ne réussissent pas à réorienter leurs abonnés vers leurs propres offres de contenus payants. Une étude menée pendant deux ans, dont les conclusions sont rapportées par Torrentfreak, démontre en effet que le trafic lié à BitTorrent est dans sa grande majorité local, gratuit pour les opérateurs, et donc rentable, contrairement au téléchargement direct ou au streaming.
L’explication est simple, et rejoint ce que nous avions dit en début d’année pour expliquer que le P2P est le meilleur garant de la neutralité du net. Contrairement à ce que l’on peut croire instinctivement, les échanges de données sur le réseau BitTorrent ne sont pas anarchiques et internationaux, mais gérés de manière à rester localisés sur un même réseau, ou sur un ensemble de réseaux sur lesquels figurent des accords de peering. Ces accords s’assurent que les échanges de données entre deux opérateurs soient gratuits, dès lors qu’ils représentent à peu près les mêmes volumes en montée et en descente. Les FAI payent lorsqu’ils doivent envoyer ou recevoir des données à l’extérieur, en achetant du trafic aux fournisseurs de « Tier 1″, mais pas lorsque le trafic reste concentré sur leur propre réseau, ou par échange de bons procédés avec d’autres fournisseurs de « Tier 2″.
Or selon l’étude menée par l’Université de Northwestern et par Telefónica Research, 32 % du trafic BitTorrent ne quitte jamais le pays d’origine, et 41 % supplémentaires ne traverse qu’un seul pays. La majorité du trafic reste au sein du même réseau. De plus en plus, les protocoles P2P privilégient les liens locaux, pour des raisons évidentes de rapidité, qui avantagent aussi les fournisseurs d’accès. En 2009, le fournisseur d’accès israélien Bezeq International avait même poussé le vice jusqu’à éditer les .torrent à la volée pour inciter les logiciels de téléchargement à utiliser ses propres trackers, plus rentables.
L’étude a été menée sur un échantillon de 500 000 internautes, répartis dans 169 pays. Elle démontre également que le volume global d’échanges sur BitTorrent a augmenté de 12 % entre 2009 et 2010, et que le volume horaire moyen de téléchargement est passé de 110 Mo/h à 139 Mo/h.
Source : Numerama
]]>Grosse déconvenue judiciaire pour Hotfile. Dans un procès l’opposant à la Motion Picture Association of America (MPAA), un juge de Floride a ordonné au site de partage de fichiers de communiquer aux studios de cinéma les données concernant ses utilisateurs. Ces informations comprennent non seulement les adresses IP des ordinateurs ayant servi à « uploader » ou « downloader » des documents sur le site, mais aussi l’identité des internautes.
Dans sa défense, Hotfile a argué que seules 1 015 infractions aux droits d’auteur avaient été relevées. En conséquence, il estimait ne pas avoir à communiquer des données sur ses autres utilisateurs, en particulier sur ceux domiciliés hors des frontières américaines. Le juge a estimé le contraire.
Utilisateurs et partenaires passés à la loupe
« Selon les studios de cinéma, Hotfile et M. Titov [son propriétaire, NDRL] sont responsables secondaires du piratage de leurs fichiers. En effet, ils allèguent qu’Hotfile a encouragé le piratage sur son site. Pour démontrer ces infractions rampantes, les studios de cinéma ont besoin d’effectuer une analyse statistique pour montrer que la plupart des fichiers piratés violent les droits d’auteur ou d’autres lois. (…) Sans données suffisantes pour produire ces statistiques de piratage généralisé, les studios de cinéma pourront difficilement prouver la responsabilité secondaire du site Hotfile et de M. Titov », assène dans son verdict le juge.
Par ailleurs, Hotfile devra fournir des informations sur ses affiliés qui touchent de l’argent en fonction du trafic qu’ils redirigent vers son service. Le juge a accepté la demande des studios qui exigent des informations sur ces 500 partenaires les plus importants. Il considère également que la société doit fournir à la MPAA tous les éléments financiers la concernant, de manière à prouver qu’Hotfile a généré des revenus grâce au piratage de fichiers.
Le code source, un élément protégé
En revanche, il a estimé que le site n’avait pas à fournir son code source comme le réclamaient les ayants droit. Selon lui, le code n’est pas nécessaire pour prouver le piratage. La question est de savoir s’il y a infraction aux droits d’auteur, pas de savoir comment le code source permet ou favorise le piratage a conclu le juge. Hotfile a jusqu’au 12 septembre prochain pour s’exécuter.
Source : 01Net
]]>Apparu sur la toile fin 2003, The Pirate Bay a rapidement accédé à la notoriété grâce à sa résistance acharnée contre la politique menée par les industries culturelles. Jouant un rôle de premier plan en faveur des échanges de fichiers via le réseau BitTorrent, The Pirate Bay a pendant longtemps mis à disposition l’un des trackers BitTorrent les plus importants du net, avant de l’abandonner fin 2009 sans causer le moindre tort au protocole de P2P.
Jamais à court d’idées, les administrateurs du site reviennent avec un nouveau projet en tête. Baptisé BayFiles, celui-ci a pour ambition de concurrencer les ténors de l’hébergement de fichiers en un clic que sont MegaUpload, RapidShare, MediaFire et autres 4Shared. Le service propose en effet aux internautes un espace de stockage depuis lequel ils peuvent envoyer des fichiers et les mettre à disposition de tous.
Trois niveaux d’hébergement sont actuellement disponibles. Les deux premiers, gratuits, permettent de mettre en ligne des fichiers pouvant atteindre respectivement 250 et 500 MB. Le premier concerne tous les internautes tandis que le second est réservé aux utilisateurs enregistrés. Le troisième, bardé d’avantages, est payant et accepte les fichiers jusqu’à 5 GB. Le prix est de 5 € par mois et des offres sur six ou douze mois sont disponibles.
Éviter l’engorgement et le filtrage des réseaux
Pourquoi les plus valeureux défenseurs du réseau BitTorrent, si prompts autrefois à se dresser contre les ayants droit, se lancent-ils désormais dans le téléchargement direct ? « Le réseau BitTorrent est de plus en plus engorgé ou filtré par les fournisseurs d’accès à Internet » a expliqué Fredrik Neij à Torrentfreak. « Le trafic HTTP ne l’est généralement pas ».
« Le stockage et le transfert sur BayFiles préserve également la vie privée des utilisateurs. Et un autre avantage est que les utilisateurs peuvent être sûrs que le contenu reste en ligne, ce qui est essentiel pour les sauvegardes personnelles. Cela garantit également que votre collection de MP3 est toujours accessible, permettant aux internautes d’y accéder en stream depuis n’importe quel appareil » a-t-il ajouté.
Respect du droit d’auteur sur BayFiles
Chose presque inattendue pour les administrateurs de The Pirate Bay, BayFiles sera un service conforme au droit d’auteur. Dans les termes du service, il est expliqué que « les fichiers dont la possession ou la distribution est illicite sont exclus [...], comme les fichiers qui violent les droits d’auteur de tiers ». Il ne sera donc pas possible, a priori, de faire de BayFiles un nouvel espace de transit de fichiers enfreignant le droit d’auteur.
Cette mesure est très certainement la conséquence, indirecte, du premier verdict rendu au printemps 2009 lors du procès des quatre accusés de The Pirate Bay. Les administrateurs ne semblent plus vraiment se frotter à la justice et aux ayants droit et espèrent profiter des dispositions du DMCA qui protègent le statut d’hébergeur. En échange, ils devront retirer les fichiers litigieux qui seront signalés par les ayants droit.
Une demi-douzaine de services déjà lancés
Tout au long de son histoire, The Pirate Bay est loin d’avoir limité ses activités au seul réseau BitTorrent. À côté de son engagement politique en faveur d’une réforme des droits d’auteur et d’une légalisation générale du partage sur les réseaux peer-to-peer, en plus de ses tracas judiciaires, le portail a lancé au fil des ans, et avec plus ou moins de réussite, différents services à destination des internautes du monde entier.
Si certains services sont encore actifs, comme BayIMG (un hébergeur d’images), Slopsbox (un service anti-spam) et IPREDATOR (un réseau virtuel privé), d’autres ont connu un sort plus funeste et ont finalement disparu de la circulation. C’est le cas de BayWords (une plate-forme de blogs), Playble (une plate-forme de musique) ou encore The Video Bay (une plate-forme de vidéos similaire à YouTube).
Source : Numerama
]]>Aujourd’hui, nous aborderons la création d’un server proxy sous Linux. Comme vous le savez, à chaque fois que vous visitez une site web, ou vous connectez à un service en ligne, vous laissez un certain nombre de traces. Ces traces peuvent représenter une intrusion de votre vie privée sur Internet.
Ainsi, pour surfer et se connecter à Internet en toute tranquillité, sans laisser de traces, mieux vaut passer par un Proxy.
Un proxy est un serveur informatique qui a pour fonction de relayer des requêtes entre un poste client et un serveur. Certains de ces serveurs sont dits « anonymes » : ils sont capables de transformer votre adresse IP en une adresse anonyme. Ainsi vous disposez d’une connexion sécurisée et cryptée entre votre ordinateur et Internet.
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Si vous avez des suggestions à faire concernant l’ebook (remarques, critiques …), n’hésitez pas à laisser un commentaire.
L’équipe HADOPINFO
]]>Les déboires judiciaires de LimeWire sont loin d’être terminés. Deux mois après avoir trouvé un accord financier avec la RIAA, le lobby américain chargé de défendre les intérêts de l’industrie du disque, l’éditeur du célèbre logiciel de peer-to-peer est confronté à une nouvelle plainte. Cette fois, l’attaque provient de Merlin BV, un groupement de labels indépendants.
Merlin BV affirme qu’un accord a été conclu avec LimeWire, à l’image de celui qui a été trouvé avec la Recording Industry Association of America en mai dernier, afin de dédommager les maisons de disques indépendantes, qui s’estiment aussi victimes du piratage. Or, Merlin BV n’aurait pas reçu à ce jour le moindre centime de la part de LimeWire, rapporte Torrentfreak.
Estimant que l’accord n’a pas été respecté, Merlin BV a entamé une action en justice le 13 juillet dernier. Dans sa plainte, le groupement d’indépendants indique avoir choisi de ne pas poursuivre LimeWire en 2008, laissant la RIAA aller seule en justice. En échange, LimeWire aurait assuré qu’en cas d’accord avec la RIAA, Merlin BV allait obtenir un dédommagement comparable, ajusté à sa part de marché.
C’est ce qui s’est produit en mai. LimeWire a accepté de verser la somme de 105 millions de dollars (environ 74,5 millions d’euros) à la RIAA, à titre de dommages et intérêts et en échange de l’arrêt de la procédure judiciaire. De son côté, Merlin BV réclame pas moins de 5 millions de dollars à l’éditeur du logiciel de P2P.
Sur son site web, Merlin BV affirme regrouper des labels indépendants provenant de 25 pays différents. Selon l’organisation, la musique indépendante représente globalement 30 % des ventes de musique dans le monde.
Source : Numerama
]]>Invitée du Grand Rendez-vous d’Europe 1 à Avignon, Martine Aubry, maire de Lille et candidate à la primaire du Parti socialiste a réaffirmé son opposition à la riposte graduée de la Hadopi et avancé l’idée d’une licence globale.
« J’ai toujours été contre Hadopi. J’avais dit que c’était inefficace, parce qu’on avait déjà les moyens de contourner, et que cela avait l’effet catastrophique d’opposer les jeunes et les créateurs », a-t-elle souligné. Hadopi, selon martine Aubry, « ce sont des sanctions pénales pour des gens qui veulent tout simplement avoir accès à l’art, je trouve cela effrayant ».
Pour autant, la socialiste se dit « extrêmement attachée à ce que les musiciens, les cinéastes, les écrivains puissent toucher leurs droits d’auteur ». Elle propose donc « une contribution de l’ordre de 2 euros – à discuter – qui sera payée en même temps que l’abonnement à Internet ». Poursuivant que cette ponction « sera tout simplement la reconnaissance du droit d’auteur. Les artistes travaillent, ils doivent être rémunérés ».
Une idée en vogue
Par ailleurs, Martine Aubry a précisé : « Nous demanderons aux opérateurs de proposer un abonnement à Internet seul à 10 euros par mois. » Cette contribution mensuelle de 2 euros serait mise en place en contrepartie de l’abrogation de la Hadopi. L’ex-premier secrétaire du Parti socialiste ne précise pas si elle serait obligatoire ou non.
A l’aube de l’élection présidentielle de 2012, l’idée de la licence globale refait donc surface, avec force. A la fin du mois de juin, le collectif Création, Public et Internet demandait aux candidats de « s’engager à légaliser le partage de fichiers sans but lucratif entre individus et à déclarer, de cette manière, l’armistice de la guerre aux internautes ainsi que leur intérêt pour la délicate question de la rémunération des artistes/créateurs dans le cadre des nouveaux usages ». Selon ce collectif, une contribution de 5 euros par mois permettrait de dégager « chaque année jusqu’à 1,3 milliard de revenus ».
Un autres candidat à la primaire socialiste, François Hollande, a lui aussi mis sur le tapis l’idée d’une « faible redevance couplée à la réorientation de la taxe sur les fournisseurs d’accès à Internet (FAI) qui permettra de dégager jusqu’à 1 milliard d’euros annuels pour rémunérer le droit d’auteur ».
Véritable volonté de repenser le système, ou clin d’œil aux internautes, majoritairement opposés à l’arsenal Hadopi ? L’avenir le dira. Le débat reprend en tout cas de plus belle au moment où la Hadopi vient de faire la lumière sur les premiers chiffres en matière de riposte graduée.
Source : 01Net
]]>Client BitTorrent particulièrement populaire chez les internautes depuis plusieurs années, uTorrent se caractérise avant tout par une consommation très limitée des ressources du système. Cette spécificité a d’ailleurs conduit les développeurs à baptiser le logiciel « micro-torrent ». Acquis en 2006 par la société BitTorrent Inc, uTorrent a également toujours été gratuit. Jusqu’à cette année.
L’équipe en charge du développement du logiciel prévoit en effet la sortie d’une version payante du client BitTorrent à la fin de l’automne 2011. Baptisée uTorrent Plus, elle doit offrir des fonctionnalités supplémentaires par rapport au client de base. La page dédiée évoque une portabilité accrue, davantage de contrôles, une sécurité plus poussée et moins de contraintes pour l’utilisateur, qui peut renseigner son mail pour être tenu au courant.
« uTorrent Plus est conçu pour les personnes qui sont au-delà des ordinateurs. C’est une solution unique pour trouver, obtenir et lire des contenus n’importe où, sur n’importe quel appareil. Plus de contraintes avec les codecs ou la conversion, et un déplacement simplifié des contenus vers les appareils » est-il encore expliqué sur cette autre page du projet. Des fonctionnalités qui ne seront donc pas présentes sur la version classique du logiciel.
Interrogée par Torrentfreak, l’équipe ne cache pas qu’une des raisons qui a conduit à l’émergence du projet uTorrent Plus est l’argent. Avec une communauté estimée à 100 millions d’utilisateurs à travers le monde, BitTorrent Inc espère monétiser davantage le client BitTorrent afin d’assurer son développement dans le temps, notamment au niveau de la version payante.
« Certaines des fonctionnalités qui se trouvent dans uTorrent Plus nécessitent le paiement de licences donc ce n’est pas comme s’il s’agissait uniquement de faire du profit » a indiqué l’équipe à Torrentfreak. « Étant donné la taille de notre communauté, nous serons en mesure de négocier de bonnes conditions et offrir à nos utilisateurs une grande valeur ajoutée ».
Les utilisateurs de la version basique ne seront pas affectés par l’arrivée d’uTorrent Plus. Aucune fonctionnalité actuellement présente dans le client BitTorrent ne sera retirée pour être réservée aux internautes utilisant la version payante. Cette dernière ne proposera que des fonctionnalités nouvelles qui ne sont pas présentes dans uTorrent, qui continuera à être développé normalement.
Pour l’heure, aucune indication n’a été donnée au niveau du prix. Quant à la question du piratage, l’équipe en charge du développement d’uTorrent ne se fait pas d’illusion. Elle sait pertinemment que des versions pirates circuleront sur les forums et sur BitTorrent. Mais ce n’est pas ces utilisateurs-là que BitTorrent Inc visent avec uTorrent Plus. Il s’agit plutôt des utilisateurs occasionnels qui veulent se simplifier la vie au possible.
Source : Numerama
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