HADOPINFO.fr https://hadopinfo.fr Protection de l'anonymat sur Internet Mon, 31 Oct 2011 00:25:23 +0000 en hourly 1 http://wordpress.org/?v=3.2.1 Lookiz ferme ses portes https://hadopinfo.fr/lookiz-ferme-ses-portes/ https://hadopinfo.fr/lookiz-ferme-ses-portes/#comments Mon, 31 Oct 2011 00:25:23 +0000 head https://hadopinfo.fr/?p=8179

Le 1er octobre 2011, le site de Streaming Lookiz qui recensé un bon nombre de Films, Series TV et Mangas a fermé ses portes. Nous ne connaissons pas les raisons qui ont poussées à cette fermeture, mais c’est un un géant du monde de l’underground qui nous quitte malheureusement. Voici le message que les administrateurs ont laissés quelques jours avant la fermeture :

Chère communauté,

Depuis le lancement de Lookiz, nous nous efforçons de mettre à votre disposition un site de qualité.
C’est avec passion que nous l’avons créé, et espérons que c’est ainsi que vous le ressentez.
Malheureusement, diverses raisons nous poussent à mettre un terme au service que nous proposions.
C’est donc avec grand regret que nous vous annonçons la fermeture totale de Lookiz dans les prochains jours.
Il est difficile de vous exprimer notre déception. Ce n’est pas sans peine que nous avons pris cette décision.
Nous tenions à vous remercier, vous qui avez fait de Lookiz ce qu’il est aujourd’hui.
Merci à tous les membres, merci aux ajouteurs.
Nous remercions chaleureusement les validateurs. Nous savons la charge de travail que cela représentait, et vous en sommes profondément reconnaissants.

Merci d’avoir vécu cette aventure avec nous…
Sincèrement,
B. et s.

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USA : L’IP est-elle suffisante pour prouver un téléchargement illégal https://hadopinfo.fr/usa-lip-est-elle-suffisante-pour-prouver-un-telechargement-illegal/ https://hadopinfo.fr/usa-lip-est-elle-suffisante-pour-prouver-un-telechargement-illegal/#comments Tue, 13 Sep 2011 08:00:50 +0000 administrateur https://hadopinfo.fr/?p=8161 USADans une affaire de téléchargement illégal, l’avocat d’une société spécialisée dans la lutte contre le piratage vient de demander à vérifier de quel poste provenait exactement le téléchargement en question. Du coup, aux Etats-Unis, les spécialistes se posent la question de la force probante de l’adresse IP afin d’identifier un internaute soupçonné d’avoir téléchargé illégalement un contenu.

Les spécialistes américains du droit d’auteur s’interrogent sur la force probante de la seule adresse IP d’un internaute pour prouver que la personne soupçonnée d’avoir téléchargé illégalement est bien la même que celle qui détient l’abonnement Internet. Pour rappel, aux Etats-Unis, les ayants droit ont mis en place des systèmes permettant d’obtenir l’adresse IP d’un internaute. Il est ensuite possible de trouver l’identité de cet internaute par une requête auprès du FAI de l’abonné.

Par principe, l’adresse IP n’identifie pas un internaute mais un poste. Il est donc difficile d’affirmer juridiquement qu’un utilisateur est bien l’auteur d’un téléchargement. La situation est d’autant plus complexe lorsqu’un foyer possède un abonnement et que plusieurs personnes utilisent le même ordinateur.

Brett Gibbs, l’avocat de Steele Hansmeier (société spécialisée dans « l’éradication du piratage numérique » selon son propre site) vient de demander à une Cour fédérale de Californie de lui permettre de recueillir certaines informations précises. L’avocat cherche en effet à savoir si d’autres personnes ont eu accès au réseau de cet internaute. Si cette hypothèse est avérée, cela signifie que l’internaute accusé pourrait ne pas être l’auteur du téléchargement illégal…

Comme le souligne Ars Technica, le juge Grewal a semblé étonné de la demande de l’avocat d’obtenir de plus amples informations sur cet internaute. En effet, l’avocat souhaiterait savoir combien d’appareils différents ont été en mesure de se connecter sur le réseau de la personne visée. Le juge et l’avocat sont donc restés perplexes car aucun des deux n’a une idée du nombre d’appareils ainsi que des identités de leurs utilisateurs.

En France, l’Hadopi sanctionne non pas le téléchargement mais le défaut de sécurisation d’une ligne Internet. Concrètement, cela signifie que l’auteur d’un téléchargement peut-être reconnu coupable d’avoir fait preuve de négligence caractérisée. De même, l’Hadopi impose une gestion en bon père de famille de l’utilisation de la connexion. Enfin à la différence des Etats-Unis, en France, la haute autorité vise le titulaire de la ligne Internet. Ce dernier est donc a priori le seul à devoir répondre lors de l’envoi des avertissements successifs.

Source : Clubic

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Hotfile obligé de diffuser les données de ses utilisateurs à la MPAA https://hadopinfo.fr/hotfile-oblige-de-diffuser-les-donnees-de-ses-utilisateurs-a-la-mpaa/ https://hadopinfo.fr/hotfile-oblige-de-diffuser-les-donnees-de-ses-utilisateurs-a-la-mpaa/#comments Fri, 02 Sep 2011 08:28:14 +0000 administrateur https://hadopinfo.fr/?p=8137 HotFileUn juge fédéral américain a condamné le site de partage de fichiers à communiquer les adresses IP de ses utilisateurs à l’industrie du cinéma. Motif : elle doit pouvoir prouver le piratage.

Grosse déconvenue judiciaire pour Hotfile. Dans un procès l’opposant à la Motion Picture Association of America (MPAA), un juge de Floride a ordonné au site de partage de fichiers de communiquer aux studios de cinéma les données concernant ses utilisateurs. Ces informations comprennent non seulement les adresses IP des ordinateurs ayant servi à « uploader » ou « downloader » des documents sur le site, mais aussi l’identité des internautes.

Dans sa défense, Hotfile a argué que seules 1 015 infractions aux droits d’auteur avaient été relevées. En conséquence, il estimait ne pas avoir à communiquer des données sur ses autres utilisateurs, en particulier sur ceux domiciliés hors des frontières américaines. Le juge a estimé le contraire.

Utilisateurs et partenaires passés à la loupe

« Selon les studios de cinéma, Hotfile et M. Titov [son propriétaire, NDRL] sont responsables secondaires du piratage de leurs fichiers. En effet, ils allèguent qu’Hotfile a encouragé le piratage sur son site. Pour démontrer ces infractions rampantes, les studios de cinéma ont besoin d’effectuer une analyse statistique pour montrer que la plupart des fichiers piratés violent les droits d’auteur ou d’autres lois. (…) Sans données suffisantes pour produire ces statistiques de piratage généralisé, les studios de cinéma pourront difficilement prouver la responsabilité secondaire du site Hotfile et de M. Titov », assène dans son verdict le juge.

Par ailleurs, Hotfile devra fournir des informations sur ses affiliés qui touchent de l’argent en fonction du trafic qu’ils redirigent vers son service. Le juge a accepté la demande des studios qui exigent des informations sur ces 500 partenaires les plus importants. Il considère également que la société doit fournir à la MPAA tous les éléments financiers la concernant, de manière à prouver qu’Hotfile a généré des revenus grâce au piratage de fichiers.

Le code source, un élément protégé

En revanche, il a estimé que le site n’avait pas à fournir son code source comme le réclamaient les ayants droit. Selon lui, le code n’est pas nécessaire pour prouver le piratage. La question est de savoir s’il y a infraction aux droits d’auteur, pas de savoir comment le code source permet ou favorise le piratage a conclu le juge. Hotfile a jusqu’au 12 septembre prochain pour s’exécuter.

Source : 01Net

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BayFiles : The Pirate Bay concurrence MegaUpload https://hadopinfo.fr/bayfiles-the-pirate-bay-concurrence-megaupload/ https://hadopinfo.fr/bayfiles-the-pirate-bay-concurrence-megaupload/#comments Wed, 31 Aug 2011 08:15:19 +0000 administrateur https://hadopinfo.fr/?p=8131 BayFilesThe Pirate Bay a lancé un nouveau service d’hébergement en un clic, BayFiles, à l’image de ce que propose MegaUpload ou RapidShare. Les administrateurs ne souhaitent toutefois pas, officiellement, faire de BayFiles une plate-forme hébergeant des contenus illicites. Dans les règles d’utilisation, The Pirate Bay indique qu’il respectera le droit d’auteur. Une décision presque surprenante au regard du passif du portail suédois.

Apparu sur la toile fin 2003, The Pirate Bay a rapidement accédé à la notoriété grâce à sa résistance acharnée contre la politique menée par les industries culturelles. Jouant un rôle de premier plan en faveur des échanges de fichiers via le réseau BitTorrent, The Pirate Bay a pendant longtemps mis à disposition l’un des trackers BitTorrent les plus importants du net, avant de l’abandonner fin 2009 sans causer le moindre tort au protocole de P2P.

Jamais à court d’idées, les administrateurs du site reviennent avec un nouveau projet en tête. Baptisé BayFiles, celui-ci a pour ambition de concurrencer les ténors de l’hébergement de fichiers en un clic que sont MegaUpload, RapidShare, MediaFire et autres 4Shared. Le service propose en effet aux internautes un espace de stockage depuis lequel ils peuvent envoyer des fichiers et les mettre à disposition de tous.

Trois niveaux d’hébergement sont actuellement disponibles. Les deux premiers, gratuits, permettent de mettre en ligne des fichiers pouvant atteindre respectivement 250 et 500 MB. Le premier concerne tous les internautes tandis que le second est réservé aux utilisateurs enregistrés. Le troisième, bardé d’avantages, est payant et accepte les fichiers jusqu’à 5 GB. Le prix est de 5 € par mois et des offres sur six ou douze mois sont disponibles.

Éviter l’engorgement et le filtrage des réseaux

Pourquoi les plus valeureux défenseurs du réseau BitTorrent, si prompts autrefois à se dresser contre les ayants droit, se lancent-ils désormais dans le téléchargement direct ? « Le réseau BitTorrent est de plus en plus engorgé ou filtré par les fournisseurs d’accès à Internet » a expliqué Fredrik Neij à Torrentfreak. « Le trafic HTTP ne l’est généralement pas ».

« Le stockage et le transfert sur BayFiles préserve également la vie privée des utilisateurs. Et un autre avantage est que les utilisateurs peuvent être sûrs que le contenu reste en ligne, ce qui est essentiel pour les sauvegardes personnelles. Cela garantit également que votre collection de MP3 est toujours accessible, permettant aux internautes d’y accéder en stream depuis n’importe quel appareil » a-t-il ajouté.

Respect du droit d’auteur sur BayFiles

Chose presque inattendue pour les administrateurs de The Pirate Bay, BayFiles sera un service conforme au droit d’auteur. Dans les termes du service, il est expliqué que « les fichiers dont la possession ou la distribution est illicite sont exclus [...], comme les fichiers qui violent les droits d’auteur de tiers ». Il ne sera donc pas possible, a priori, de faire de BayFiles un nouvel espace de transit de fichiers enfreignant le droit d’auteur.

Cette mesure est très certainement la conséquence, indirecte, du premier verdict rendu au printemps 2009 lors du procès des quatre accusés de The Pirate Bay. Les administrateurs ne semblent plus vraiment se frotter à la justice et aux ayants droit et espèrent profiter des dispositions du DMCA qui protègent le statut d’hébergeur. En échange, ils devront retirer les fichiers litigieux qui seront signalés par les ayants droit.

Une demi-douzaine de services déjà lancés

Tout au long de son histoire, The Pirate Bay est loin d’avoir limité ses activités au seul réseau BitTorrent. À côté de son engagement politique en faveur d’une réforme des droits d’auteur et d’une légalisation générale du partage sur les réseaux peer-to-peer, en plus de ses tracas judiciaires, le portail a lancé au fil des ans, et avec plus ou moins de réussite, différents services à destination des internautes du monde entier.

Si certains services sont encore actifs, comme BayIMG (un hébergeur d’images), Slopsbox (un service anti-spam) et IPREDATOR (un réseau virtuel privé), d’autres ont connu un sort plus funeste et ont finalement disparu de la circulation. C’est le cas de BayWords (une plate-forme de blogs), Playble (une plate-forme de musique) ou encore The Video Bay (une plate-forme de vidéos similaire à YouTube).

Source : Numerama

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